La passion, qu’est ce que vous mettez derrière ce mot ? Chacun peut y entendre sa propre version, c’est ce ce qui le rend si imperceptible et si agréable. C’est ce qui me fascine avec ce terme, cette dimension fascinante où chacun peut y trouver ce qui l’intéresse, le touche, l’émeut. Si je vous parle de passion aujourd’hui c’est pour vous évoquer ma passion pour les arts de la rue. Ce mois-ci je suis celle qui a initié le thème « Passion » pour le collectif « En France Aussi ». Derrière art de la rue, j’y mets la danse, le street art, et les scènes de vie. Un premier article d’une longue série autour des des arts de la rue, on commence ici avec le Street Art.
Pourquoi j’aime le Street Art
Les premiers pas grâce à la danse
Pour commencer, comment j’en sui arrivée à aimer les arts de la rue ? Imaginez une petite fille qui n’avait qu’une seule passion, la danse. Ce que j’ai toujours aimé dans la danse, c’est cette liberté, cette expression que l’on pouvait donner aux autres, se faire comprendre d’une autre manière. J’ai débuté par le moderne jazz, puis le hip hop groove, le ragga dancehall, et toutes les danses exotiques !
A ce jour, je pratique de la danse tahitienne, depuis trois ans, suite à un voyage en Polynésie en 2012.
Une découverte avec le hip hop
J’ai commencé le hip hop au collège, j’ai adoré cette danse, c’est là que je me suis le plus retrouvée. Pouvoir danser partout, dans une salle, sur un terrain de basket, dans le métro, dans la rue etc. Tous des lieux pour s’exprimer, s’affronter, mélanger les styles, se rencontrer, entre amoureux de la danse. Une passion commune !
Vous comprendrez aisément pourquoi arpenter les rues est devenu si normal. Le hip hop et le street art vont de paire, c’est donc tout à fait naturellement que je me suis passionnée aussi pour les graffitis.
Et depuis, c’est toujours un repère pour moi, au point que dans chacune de nos balades ou de nos escapades, ça en devient un jeu de piste. Je suis toujours fascinée par ces oeuvres urbaines, de part leurs couleurs ou les messages qu’elles délivrent. Elles méritent d’être exposées à la vue de tous, et matérialisées étant donné qu’elles sont souvent éphémères. Bien évidemment, tous ces instants je les ai vécus, photographiés et appréciés au détour de mes vadrouilles. Ouvrez les yeux, observez, émerveillez-vous !
La Tour Paris 13
J’ai eu la chance de photographier la Tour Paris 13, un projet artistique autour du street art dans la capitale. Un événement qui a attiré les foules ! Imaginez un immeuble, une centaine d’artistes du monde entier, un projet artistique éphémère.
Nous avions un mois pour voir l’ensemble des oeuvres laissées dans le bâtiment, sur les murs, les plafonds et les sols. Des grands noms du street art ont laissé leur empreinte dans cette galerie temporaire, avant sa destruction.
C’était vraiment super chouette ! Une belle expérience inédite, je voulais voir ça. C’était en 2013, je ne sais pas si vous réalisez bien mais c’était pas encore la mode du street art comme aujourd’hui, il n’y avait pas de parcours dans les villes. Ce monde là était encore controversé, mal vu, les graffitis n’étaient pas des oeuvres d’art mais bien des dégradations. Heureusement cela a bien changé !
Lens Style Buster
Un parcours dédié dans Lens
3 jours dédiés à l’art sous le pont Césarine de Lens, et pas n’importe quel art : Street Art.
Quelle joie de voir un tel événement à Lens, des graffeurs internationaux sont venus apposés leur style. Un projet en partenariat avec la ville et l’Association Red Bricks, orchestré par Parse. « J’aimerais qu’à long terme la convention n’accueille pas seulement des graffeurs mais les artistes de rue dans leur globalité : mosaïque, pochoirs, affiches… La volonté est de créer un rendez-vous annuel rassemblant les amants de l’art en général dans un esprit familial et convivial. »
Nul doute que c’est une belle initiative de faire découvrir cet art souvent controversé par les anciennes générations et de le mettre à la portée de tous. Un pont entre les idées reçues et la vie culturelle lensoise.
Preuve que cet art a un réel intérêt pour la ville, les touristes s’invitent sous le pont pour observer les traces laissées par cette pratique artistique.
Une symbolique au bassin minier
Vous remarquerez bien évidemment une partie de la fresque, qui fait référence à l’histoire du bassin minier, au-delà du portrait de mineur de nombreux détails se sont glissés dans cette oeuvre.
Pour retrouver tous les artistes ayant participé à l’édition je vous invite à consulter le site de l’association Red Bricks. Je suis fière de voir que les arts de la rue s’exposent à Lens pour tous !
Le Street art s’invite au musée
Les passionnés de Street Art seront contents de savoir qu’il existe maintenant des galeries répertoriant certaines oeuvres, mais aussi l’histoire, et un peu de compréhension des différentes techniques. Nous avons eu l’occasion de visiter le MAUSA dans le Jura avant sa fermeture : Musée des Arts Urbains et du Street Art.
Des forges restaurées pour abriter une exposition improbable, riche et inattendue. Un musée décalé où les oeuvres de Bansky, Mr Chat, Jérôme Mesnager, Nasty, Smael, et JonOne etc. Malgré la fermeture du premier, une nouvelle adresse vient d’ouvrir en Alsace, toutes les informations sur leur site.
En route à Strasbourg
Vous en voulez encore ? Je continue alors et ce n’est pas pour me déplaire ! Je suis tellement fascinée par les arts urbains, ces empreintes que l’on laissent dans la rue, dont le seul objectif est de profiter à tous.
Direction Strasbourg, une ville extrêmement riche en street art, nous avons été impressionnés !
Je ne savais plus où donner de la tête avec mon appareil photo, une belle balade au coeur de la ville.
Et encore une fois, des artistes très connus internationalement ont pris part à ce projet. Prochainement nous dédierons un article tellement nous avons adoré. En attendant, des images de notre parcours.
Désormais partout dans le monde
Si vous souhaitez poursuivre l’aventure street art, il y en a partout dans le monde. Nous avons passé un week-end à Bruxelles, et nous avons parcouru la ville à la recherche de ces oeuvres éphémères, graffiti, collage ou encore pochoir. Si vous aussi vous aimeriezeffectuer le parcours BD et Street Art, il y a un peu de lecture ici. Quelques images de ce que nous avons pu apercevoir pour notre plus grand plaisir.
Et encore plus fun, des oeuvres dans les hôtels, pour donner une ambiance plus urbaine au lieu, on a adoré.
En Guadeloupe, nous sommes passés par la capitale Pointe à Pitre, haut lieu de street art ! De grandes fresques partout dans la ville.
Des styles complètement différents, des couleurs très flashy, beaucoup de visages et d’expressions. En d’autres termes, pour les amoureux de street art vous serez servis 😉
Nos astuces pour découvrir le Street Art
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L’éphémère Tour Paris 13
Malheureusement ce lieu n’existe plus, vous avez néanmoins eu la chance d’en découvrir quelques images à travers mon article.
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Lens Style Buster #6
Les fresques sont visibles sous le Pont Césarine à Lens (proche du centre ville)
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MAUSA en Alsace
Place de la porte de Belfort 68600 NEUF-BRISACH (Alsace)
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Strasbourg
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Pointe à Pitre, Guadeloupe
Nous avons dédié un article à notre balade dans cette capitale guadeloupéenne, vous pouvez jeter un oeil par ici.
Cet article a été écrit pour le collectif En France Aussi, ce dernier a été créé avec beaucoup de passion par Sylvie du blog « Le Coin des Voyageurs ». Par ailleurs vous pouvez retrouver mes copains blogueurs parler de leur passion juste ici. A chacun sa version de la passion, pour un lieu, un artiste, un monument etc.
0Hello, c’est Jeff et Inès, voyageurs en herbe, entre Lens et Tahiti ! Nous partageons nos expériences géographiques, humaines, culturelles et animalières. Alors venez rêver avec nous !
mars 1, 2020
J’aime bien aussi tomber sur des œuvres de street art au hasard de mes balades. Après le fabuleux quartier du cours Julien, à Marseille, qui en regorge, j’ai été très surprise l’été dernier par Clermont-Ferrand, où l’on trouve de jolies pépites.
avril 18, 2020
De jolies pépites j’adore ce terme, c’est idéal pour qualifier ces oeuvres 😉